Tous les articles par Marco

Salut, moi c'est Marco. Et toi ? Bienvenue sur mon modeste blog de voyage. J'ai roulé ma bosse par-ci, par-là et ai toujours plus faim de découvrir le monde. J'ai 27 ans, je suis Breton – et certains disent que ça expliquerait pas mal cette envie de bouger et d'aller goûter vers des horizons lointains, vers des pays qui, à certains trop encroûtés dans leurs certitudes et leurs peurs, font peur... J'ai fait le pari que le monde est plein de personnes bonnes, généreuses, amicales – même si mon optimisme ne fait pas de moins un inconscient : bien sûr, il y a des salauds, des idiots, des profiteurs, des gens dangereux, mais ils ne sont pas la norme, et je ne vais pas me pourrir la vie en m'obsédant à ce sujet. Lors de mes voyages j'ai vécu parfois des séjours prolongés, notamment en Amérique centrale, vivant de petits jobs ou donnant des coups de pouce à des ONG. C'est pourquoi je parle ici pas mal de cette zone où j'ai baroudé. Je reconnais être un photographe médiocre, mais je m'améliore, hein, avec le temps. Ah, et je suis célibataire... Rien à voir ? Certes ! Mais à bon entendeuse... Hahaha !
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Au Guatemala, les Verapaces : cap sur la nature !

Destination touristique de plus en plus fréquentée depuis la fin des années 1990 et la signature de la paix (fin 1996), le Guatémala est réputé principalement pour ses trois sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco : la ville coloniale de la Antigua et les deux sites mayas de Tikal et de Quiriguá. Il est aussi un pays très apprécié pour sa nature profuse et la diversité de ses climats. Les deux départements des Verapaces (Hautes et Basses) abritent notamment les célèbres piscines naturelles de Semuc Champey, mais méritent d’être explorées plus avant tant la nature y est prodigue.

Les piscines naturelles bleu ciel de Semuc Champey

Ce n’est pas la plus commode des promenades pour s’y rendre depuis la ville de Cobán, puis depuis le village proche de Lanquín, mais le voyage vaut d’être fait : Semuc Champey est l’un des lieux les plus remarquables que l’on puisse voir lors d’un voyage au Guatémala. Qu’on y entre seulement pour s’y promener librement ou que l’on prenne un guide pour parcourir la grotte à l’entrée du parc naturel et faire quelques activités (flottage sur des chambres à air sur le fleuve Cahabón, balançoire/plongeon), une visite de Semuc Champey restera un souvenir durable dans la mémoire des touristes.

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Grottes de Lanquín et ses créatures de la nuit

L’immense majorité des visiteurs de passage à Lanquín s’y rend pour visiter Semuc Champey. Mais la visite des grottes de Lanquín est souvent proposée, et elle est intéressante. Au coucher du soleil, des milliers de chauve-souris s’élancent hors des grottes – formations qui abondent dans les Verapaces et furent dans certains cas, voire demeurent, des lieux sacrés des Mayas. Pas de panique : aussi surprenant que cela paraisse, elles ne touchent pas les visiteurs dans leurs vols singuliers et zigzaguants. À la lumière d’une bougie ou d’une lampe torche, la visite permet d’observer les formations rocheuses aux formes parfois surprenantes… et une singulière créature, entre araignée et scorpion, inoffensive… et dont le guide confesse ne savoir pas quel nom porte cette espèce fascinante.

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Laguna Lachuá (cenote)

Située dans une zone tropicale sauvage des environs de Cobán, la lagune Lachuá a donné son nom au parc national creé en 1976. En dépit de son nom (qui lui vient du maya kekchí li chu há, c’est-à-dire « odeur fétide », en raison de l’odeur sulfurique de l’eau), cette vaste lagune de forme ronde en façon de cenote est souvent qualifiée de « petit paradis » par ceux qui la visitent.

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Grottes du Roi Marcos

Situées non loin de Cobán, les grottes du Roi Marcos se trouvent dans un parc naturel où il est même possible de dormir dans des cabanes rustiques. Découvert seulement en 1998, elles abondent en formations naturelles étonnantes. Préférez y aller, dans la mesure du possible, lors de la saison sèche : les pluies peuvent rendre tout simplement inaccessibles les grottes.

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Le cenote et centre écotouristique Hun Nal Ye

Les cenotes (VDN) sont, a priori, des formations naturelles peu fréquentes hors de la péninsule du Yucatán, au Mexique. Cependant, il en existe quelques-uns hors du Mexique, notamment au Guatémala : la Laguna Lachuá est considérée comme tel et c’est aussi le cas de Hun Nal Ye (« Maison du dieu de la Lune »), ancien site sacré maya et désormais réserve naturelle privée convertie en lieu écotouristique. Outre les nombreuses activités de loisir proposées (canopy, cheval, plongée, kayak, pêche…), on peut y observer de nombreuses espèces vivantes, dont quelque 170 d’arbres, 200 d’oiseaux, 25 de mammifères, 20 types d’amphibiens et 23 reptiles, ainsi qu’un grand nombre d’insectes dont certaines espèces aussi rares qu’étranges.

NB : accès seulement sur réservation. Plus de détails sur le site du lieu http://www.parquehunnalye.com/

Le Biotope du Quetzal

Le quetzal est l’oiseau national du Guatémala, présent d’ailleurs sur son drapeau, symbole d’une liberté farouche (il est réputé ne pouvoir vivre en captivité) et d’autant plus comique pour un pays si soumis aux intérêts étasuniens… Mais là n’est pas le propos. Si le quetzal n’est pas un oiseau endémique au Guatémala (on en trouve diverses variétés dans toute l’Amérique centrale, jusqu’au Costa Rica), il y est cependant visible… et dans deux zones protégées, l’une dans l’ouest du Guatémala, l’autre dans le département de Baja Verapaz, dans son milieu naturel. Seul souci : pour avoir la chance de l’observer, il faut être présent durant la saison idoine.

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Amérique centrale : 5 couchers de soleil inoubliables

Formant un interminable isthme entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale offre des panoramas maritimes fantastiques, que ce soit sur la côte caraïbe ou pacifique. Si le Mexique n’est pas rattachée à l’Amérique centrale, nous avons inclus cependant deux lieux, visités lors de notre voyage en terres latines.

« Village magique » de Bacalar, Mexique

Situé à quelques heures de bus au sud de Cancún, Bacalar est un village particulièrement tranquille et calme, au bord d’une lagune bleu azur. Lieu de rêve, où la couleur vive de la flore et la profusion de la flore, où le soleil généreux et une certaine lenteur sont la garantie d’un séjour de repos. Il faut se promener tout le long de sa rive, jusqu’au cenote azul (un des nombreux cenotes de la péninsule du Yucatán, ces puits naturels caractéristiques de la région). Quelques pontons donnent accès à la lagune où l’on peut se baigner dans l’eau chaude ou contempler, au soir, la mirifique plongée du soleil.

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Playa El Tunco, El Salvador

Depuis un peu moins de dix ans, cette station balnéaire connaît un fort développement. En 2005, nous conte Gilles, propriétaire de l’hôtel-bar-restaurant Mopelia, il n’y a là que 2 restos et 4 hôtels. En 2012, ce sont rien moins de 25 hôtels. Situé à 45 minutes de la capitale, Playa El Tunco est devenu en quelques années une sorte de Saint-Tropez salvadorien où, le weekend, viennent se détendre aussi bien des familles que la jeunesse dorée de San Salvador ou les vedettes locales. Avec sa plage de sable volcanique (noir, donc), El Tunco n’est pas à proprement parler la plus belle plage du pays : des plages magnifiques, quasi non exploitées par le tourisme, sont situées plus au nord, près de la frontière avec le Guatémala. Mais c’est surtout au surf que la station doit sa réputation : plusieurs magazines, dans les années 2000, ont indiqué que là se situait un des meilleurs spots de surf au monde ; c’est donc d’abord sur un tourisme du surf que la station a grandi. C’est aujourd’hui un petit village agréable et tranquille, dont 95% des propriétaires de business sont locaux et fréquenté pour moitié d’étrangers – souvent surfeurs – et pour moitié de Salvadoriens. Les couchers de soleil fabuleux sur le Pacifique sont un des grands plaisirs qu’offre ce lieu.

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Mazunte, Mexique

Située sur la côte de l’Etat d’Oaxaca, Mazunte a connu une destinée comparable à celle de la station de Playa El Tunco. De quelques hôtels éparpillés autour de quelques sentiers de terre, d’une ambiance familiale des gérants et employés locaux, d’une fréquentation faible, la station est devenue une petite star du tourisme écochic dont la côte d’Oaxaca s’est fait la spécialité. Le lieu n’a pas encore tout à fait atteint le stade de saturation et conserve tout de même une ambiance très détendue… Si la principale partie de Mazunte est situé le long d’une plage très charmante, une autre est en revanche presque vierge (en prenant le chemin pour Punta Cometa, qui monte et passe devant le cimetière). Le lieu mérite le séjour. Nous y sommes restés deux semaines, l’idéal pour jouir pleinement de sa douceur et de son ambiance très relax. Les nombreux points d’où admirer le lever ou le coucher de soleil garantissent un spectacle fabuleux chaque jour.

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Tilapa, Guatémala

Sur la côte pacifique du Guatémala, à quelques kilomètres de la frontière mexicaine, se trouve un village nommé Tilapa. Le Conap (Conseil national des zones protégées) y conduit une mission de protection de la tortue marine, comme, du reste, en de nombreux autres points de la côte pacifique d’Amérique. En novembre 2012, j’assistai à la libération de plus de 80 bébés tortues, au soleil couchant : un spectacle inoubliable. Quiconque voyage au Guatémala (TDA), a fortiori en prenant son temps et en s’écartant des autoroutes du tourisme, s’émerveillera de ce lieu exquis… et du coucher de soleil fabuleux qu’on y peut admirer.

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Le lac Atitlán, Guatémala

Pour les Guatémaltèques, le lac Atitlán est une des fiertés nationales. Pas un hasard si l’écrivain Aldous Huxley écrivait : « Pour moi, le lac de Côme touche aux confins du pittoresque, mais le lac Atitlán est le lac de Côme embelli de plusieurs volcans immenses. C’est vraiment au dessus de tout ». Formé dans un cratère volcanique et entouré de monts et de deux volcans actifs (Atitlán et Tolimán), le lac Atitlán est incontournable pour quiconque découvre l’Amérique centrale (VDN). Avec un tel panorama, les couchers de soleil auxquels on assiste là ne peuvent qu’être spectaculaires.

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A la découverte des paysages de Game of Thrones

S’il y a une série qui a fait beaucoup parler d’elle cette année, c’est bien Game of Thrones (« Trône de fer » pour la version française). Que vous soyez un spectateur fidèle ou non, les paysages aperçus tout au long des épisodes vous ont forcément subjugué(e) ! En effet, la série a été filmée dans des décors naturels. Nous vous invitons donc à voyager sur quelques traces de Game of Thrones, en attendant la sortie de la dernière saison. Depuis le début de la diffusion de la saison 3, les réservations ne font qu’augmenter dans la ville désertique de Ouarzazate, au Maroc, où sont tournées les scènes avec Daenerys. Ouarzazate a bénéficié d’une augmentation de 100% des réservations depuis mars 2013. De même pour l’Islande, qui a vu l’intérêt du public augmenter de 13%. La raison ? Les célèbres prises de vues pour les plans au-delà du mur. Un article que je dédie à ma sœur, fan de Game of Thrones, et dont c’est aujourd’hui l’anniversaire.

L’Irlande du Nord : le château Winterfell, la Chaussée des Géants, le château de Pyke, etc.

L’Irlande du Nord constitue l’un des décors principaux de la série puisque le lieu a servi d’arrière-plan au château de Winterfell, le fief des Stark. La région est verdoyante et on peut y retrouver de nombreux châteaux médiévaux. Cette destination est parfaite si vous appréciez les randonnées en pleine nature et les grandes étendues. En effet, l’Irlande du Nord offre une grande variété de paysages sur des distances plutôt courtes. Des plages de sable, de galets, de rochers, des vallées, des forêts, des falaises… Il faut dire que l’équipe de Game of Thrones a effectué un travail remarquable en allant dénicher les endroits les plus épatants pour recréer Westeros, l’île de la fiction.

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Malte : la baie de Dwejra (Gozo)

A Malte, on peut trouver plusieurs îles, dont l’une s’appelle Gozo. S’y rendre est très simple : un ferry s’y rend régulièrement depuis l’île principale.
 Tout à l’ouest de Gozo, à la pointe, après le village de San Lawrenz, on descend une pente sans fin et on arrive face à une mer turquoise, transparente, et cernée de falaises. Tout à droite, la falaise forme une arche, connue sous le nom de Fenêtre d’Azur. On peut la regarder de loin, ou grimper dessus, mais attention au vent ! C’est là qu’ont été tournées les scènes du mariage entre Khal Drogo Daenerys-Kaleesi, là où les dothrakis fêtent ce dernier, et où la « mère des dragons » reçoit les œufs. On voit distingue la Fenêtre d’Azur à l’arrière-plan, ainsi que toutes les falaises caractéristiques pour Gozo. Malheureusement le tournage, bien qu’approuvé par le gouvernement, a endommagé les sols de la baie de Dwerja, célèbre pour ses fossiles (on répète aux touristes de ne pas ramasser ceux qui se détachent).

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Islande : marcher sur les glaciers, dans les pas de Jon Snow

A Reykjavik en Islande, appelée la Baie des fumées et comprise entre deux fjörds, se trouvent d’époustouflants paysages enneigés qui ont accueilli parmi les scènes les plus mythiques et les plus effrayantes de la saga, qui mettent en scène les marcheurs blancs.
Il est difficile de rejoindre précisément les lieux de tournage, car les glaciers sont bien trop dangereux pour être accessibles sans guide. Cependant l’Office de tourisme propose une excursion accompagnée sur le Sólheimajökull, organisée par l’agence Aventures en Islande, non loin du paysage de Game of Thrones autour du Mýrdalsjökull.

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Le zoo de Lille

Un peu à l’écart de la zone la plus agitée de la ville, au pied de la citadelle Vauban, est le parc zoologique de Lille, lieu de promenade et de découverte qui a le privilège d’être gratuit. Lors de mon séjour à Lille, j’y suis allé plusieurs fois. Ayant retrouvé quelques photos dans mes archives, je me suis dit que j’allais vous en parler.

Le zoo de Lille n’est pas une de ces gigantesques attractions avec spectacles d’otaries ou de perroquets et des animaux par milliers. Son charme a quelque chose de tranquille, de plus discret aussi (mais peut-être est-ce une impression faussée par le fait que j’avais le luxe de pouvoir m’y rendre en semaine…?). Il a beau attirer un million de visiteurs à l’année, il s’en dégage tout de même quelque chose de très apaisant, familial, une dimension assez humaine – a fortiori pour quiconque a la chance de pouvoir le visiter en semaine, lorsque la fréquentation y est plus faible.

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Parmi les pensionnaires du zoo, divers animaux recueillis lors de saisies policières ou douanières, qui permettent de sensibiliser à ce commerce illégal. Le trafic animalier constitue en effet le troisième plus important commerce illégal au monde, après les armes et la drogue. Parmi ces animaux, divers oiseaux (perroquets et perruches, notamment) ou serpents.

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Ayant eu l’occasion de visiter des zoos çà et là de par le monde, je suis, sur le sujet, mitigé. A la fois, ils sont très nécessaires à la pédagogie, à la sensibilisation – dès l’enfance – à l’environnement et aux problématiques telles que le trafic animalier, ainsi qu’à la conservation. (C’est d’ailleurs le cas, par exemple de la sarcelle de Bernier, espèce malgache de canard considérée par l’Union internationale pour la conservation de la nature comme étant « en danger » de disparition. Le zoo de Lille est partie intégrante « d’un programme européen d’élevage mené par le zoo de Jersey et auquel l’équipe du zoo de Lille souhaite participer activement », peut-on lire sur le site Nord Mag.)

Mais ils sont aussi symptomatiques d’une culture considérant, selon l’héritage de Descartes, que les humains ont vocation à « [se] rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » – et non partie intégrante. Une culture qui, dès lors, catalogue le monde entier, encage les êtres, encyclopédifie la réalité pour la faire entrer dans l’empire de la Raison. Or, cela conduit dans les pires cas à faire l’amusement des visiteurs aux dépens de bêtes dépressives – il n’est en effet pas nécessaire d’être éthologue pour réaliser l’état dépressif d’animaux qui tournent en rond et/ou crèvent d’ennui.

Mais, au zoo de Lille, ce n’est pas cette impression que laisse ce zoo : il faut dire que le respect de la vie animale est en France bien plus acquis que dans bien des pays du monde. Bien sûr, les espaces où évoluent les animaux sont parfois très étroits, surtout dans les vivaria. Mais les volières laissent suffisamment d’espace aux animaux pour évoluer ; les îles aux singes également, qui leur offrent l’espace et les agréments de jeu qui, d’ailleurs, font la joie des visiteurs. Des naissances de bébés singes semblent des indicateurs signalant la qualité de vie des occupants.

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Les restaurants de Quetzaltenango

Quiconque vient à Xela en aura pour son argent s’il veut manger savoureux et divers. Les meilleurs restaurants sont clairement le Pasaje Mediterraneo (cuisine méditerranéenne succulente et l’un des meilleurs restos du pays), Royal Paris (mention spéciale pour le camembert chaud au sauco) Don Carlos (y aller le dimanche matin pour le petit-déjeuner à volonté, […]

Quiconque vient à Xela en aura pour son argent s’il veut manger savoureux et divers. Les meilleurs restaurants sont clairement le Pasaje Mediterraneo (cuisine méditerranéenne succulente et l’un des meilleurs restos du pays), Royal Paris (mention spéciale pour le camembert chaud au sauco) Don Carlos (y aller le dimanche matin pour le petit-déjeuner à volonté, dont la thématique change chaque semaine). Mais on trouve aussi des pizzerias (chez mon copain français Samuel, au Sabe Delis), des restaurants indiens (Sabor de la India), vietnamo-thaï (Las Orquídeas), des hamburgers excellents et copieux (Portal de la Quinta, situé tout comme le Mediterraneo dans le passage couvert Enríquez), des pâtisseries, du café ou du chocolat chaud local (La Baviera), etc. La Equina asiática propose aussi, le dernier samedi du mois, un buffet à volonté pour Q50 avec divers plats délicieux au choix.

Pour ceux qui voudraient manger local, un sérieux problème de la ville – et du pays en général – est de n’avoir pas de vrais restaurants gastronomiques pour découvrir la cuisine guatémaltèque [lien VDN article sur ce sujet]. Signalons toutefois Utz’ Hua, une mini-chaîne de restauration guatémaltèque locale qui compte (au moins) trois restaurants, où l’on peut manger pour pas cher (Q20 à Q30 environ le repas, c’est-à-dire environ 2 à 3€), ainsi que le Sagrado Corazón. Ce n’est pas exquis, mais c’est roboratif et même assez correct. Reste que pepián, jocon ou caldo de gallina sont toujours meilleurs faits maison que dans les petits restaurants. Pour manger vraiment pas cher, il y a aussi le Sexto Estado (menus à moins de 2€). Sur le marché Democracia, Delicias Huehuetecas propose aussi des menus de spécialités locales à pas cher. Les petits stands présents un peu partout de bouffe de rue offrent parfois des tamales de bonne qualité, des bananes plantain frites, encore des rellenitos (beignets frits de banane plantain fourrés avec de la purée de haricots noirs) ou encore des grillades souvent de qualité très médiocre, mais pas chères.

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Campana Abaj : une course à vélo dans l’ouest du Guatemala

Fin 2012, lors de mon premier voyage au Guatémala [http://www.voyageurs-du-net.com/voyage-guatemala], je donnai des ateliers d’initiation au journalisme en français auprès d’un public d’élèves guatémaltèques à l’Alliance française de Quetzaltenango, la deuxième ville du pays. C’est dans ce cadre qu’Erick Cáceres a réalisé un petit article sur une course de vélo annuelle qui se déroule au Guatémala, corrigé et amendé par Mikaël Faujour du site Voyageurs du Net.

Lieu sacré situé en pleine nature, Campana Abaj (également écrit en contracté : « Campanabaj »)est une destination bien connue des vététistes de la région. Chaque année, se tient le « Tour de Campanabaj », une course qui rallie Totonicapán à Campanabaj, trajet qui offre un spectacle magnifique, surtout au lever du jour, que gagne à découvrir quiconque voyage à vélo au Guatémala.

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Le point de départ de cette belle balade est le centre-ville de Totonicapán. Il faut ensuite suivre la route de Quiché. A la jonction de Chuipachec, débute vraiment le trajet, empruntant un chemin de terre. Bien que ce parcours soit facile, il est recommandé à quiconque le réalise pour la première fois d’être accompagné d’un guide.

Au début de la balade, on peut apprécier la flore abondante des forêts protégées, ainsi que la vue imprenable sur la vallée, les montagnes et sur le volcan Santa María (3772m) et les deux autres les plus hauts d’Amérique centrale : Tacaná (4092m) et Tajumulco (également le plus haut sommet d’Amérique centrale, 4220m).

Le toponyme Campanabaj lui vient du fait que les Indigènes quiché assurent que les pierres qu’on trouve au sommet, en raison de la vibration profonde qu’elles produisent quand on leur jette une pierre, sont des cloches. D’où son nom, contraction de campana (« cloche », en espagnol) et abaj (« roche », en quiché).

Lieu sacré où des Indigènes viennent y réaliser des cérémonies mayas, Campanabaj est aussi un merveilleux endroit pour admirer l’équinoxe à l’aube ou apercevoir à la fois le soleil qui se lève à l’est et la lune qui se couche à l’ouest.campanabaj bis

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La Lagune de Madeleine (Laguna Magdalena), merveille méconnue du Guatémala

Si elle ne figure guère parmi les hauts-lieux touristiques du Guatémala, la lagune de Madeleine (Laguna de Magdalena) est l’un des endroits les plus beaux du pays, représentatif de la nature sauvage des hautes-terres.

Voilà un lieu que peu de touristes parcourant l’Amérique centrale connaissent. Le très beau département de Huehuetenango, dans les hautes-terres du Guatémala, est en effet relativement à l’écart des circuits privilégiés par le tourisme (c’est-à-dire, souvent, la Antigua, Chichicastenango, le lac Atitlán, Copán pour une excursion côté Honduras, Semuc Champey, Tikal). En outre, s’y rendre implique une randonnée de rien moins que… 18 kilomètres, sur un chemin naturel (à moins de préférer le 4×4 et de tricher un peu). Mais quiconque s’y rend sera récompensé par la paisible majesté du lieu, que le site XplorandoGuatemala.com n’hésite pas à qualifier de « second Semuc Champey ».

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Eaux cristallines, rapides et cascades, nature luxuriante : la comparaison est très sensée. Son éloignement des axes de transports et des villages lui confère cette aura reposante et c’est un lieu privilégié, pour les locaux, pour passer un week-end.

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C’est en suivant la rivière qu’on arrive finalement à la lagune de Madeleine (c’est son nom, traduit en français). Le climat est frais : les hautes-terres du sud-ouest du Guatémala, montagneuses, ont cette caractéristique à double tranchant d’être à la fois réchauffées par un soleil qui tape fort la journée, mais d’être parfois très froides la nuit (la température pouvant tomber à 5, voire 0°C). L’expérience pourtant vaut la peine et s’avère très gratifiante. À mesure que l’on approche de la lagune, des mares et de petits étangs tranquilles, des ruisseaux puis une cascade d’une dizaine de mètres de haut ponctuent la fin du parcours.

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Depuis l’ère de campement sur la rive de la lagune, l’harmonie du bleu-vert de celle-ci et du bleu du ciel qui s’étire vers un lointain horizon, assurent un spectacle majestueux, à quelque 3200 mètres au-dessus du niveau de mer. Bientôt, vient la nuit, vaste ciel nu où les étoiles et la lune brillent d’une lueur vive et intense. Malgré le feu, le froid a raison des promeneurs qui se mettent dans leur tente, emmitouflés dans leur sac de couchage et leurs vêtements d’hiver. Le lendemain matin, les plus hardis décider à aller nager dans l’eau sont découragés par sa fraîcheur.

Si lors de leur voyage au Guatémala, les touristes un peu trop pressés ou qui, suivant un circuit prédéfini, n’ont pas le temps de s’y rendre, ceux qui en revanche voyagent plus longuement et lentement jouiront là d’un enchantement très gratifiant.

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Istanbul City : votre guide complet sur Istanbul

Le site internet Istanbul City est consacré à tous les aspects portant sur la ville d’Istanbul, votre guide pour Istanbul. Le site est rédigé et géré par deux personnes, une première personne ayant vécu deux années à Istanbul et y retournant plusieurs fois par an, et une seconde personne tombée sous le charme d’Istanbul dès le début de sa première visite de la ville. Son auteur, Aurélien Pelsener, le présente ici.

Istanbul City a pour ambition principale de transmettre à tout le monde ce goût inestimable d’Istanbul et de faciliter tout séjour à Istanbul. Il permet également d’apporter des informations complémentaires nécessaires avant et pendant un voyage à Istanbul.

Ainsi, le site se veut être un guide d’Istanbul composé de plusieurs catégories. La catégorie Istanbul pratique expose un ensemble varié d’informations utiles pour tout voyage à Istanbul. La partie Monuments/Culture permet de connaître l’historique, les caractéristiques principales et les informations pratiques de chaque monument d’Istanbul, ceci en y intégrant aussi un plan d’accès et des photos. La section Gastronomie est axée sur les éléments de la cuisine turque avec l’intégration de nombreuses recettes. La catégorie Traditions relate les principaux aspects traditionnels d’Istanbul, tels que la musique traditionnelle et les fêtes folkloriques.

En complément de ces catégories principales, se trouvent également d’autres catégories consacrées aux principaux quartiers d’Istanbul, aux parcs et jardins de la ville, ainsi qu’à quelques restaurants et hôtels d’Istanbul.

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Istanbul pratique : toutes les informations nécessaires à votre visite d’Istanbul

Afin de préparer au mieux votre séjour à Istanbul, la catégorie Istanbul pratique permet de donner des informations utiles et des conseils pour faciliter votre voyage. Vous y retrouvez, entre autres, des indications pour accéder aux gares et aux aéroports d’Istanbul, pour vous déplacer dans la ville, que cela soit en transports en commun et en taxi, pour réaliser des achats ou pour assister à des festivals culturels. En plus de ces indications utiles, des éléments plus ludiques, tels que la présentation des clubs de football d’Istanbul, sont intégrés à l’intérieur de la catégorie Istanbul pratique.

Les monuments d’Istanbul

Istanbul, ville millénaire, est également connue sous les noms de Byzance et de Constantinople. Avec une histoire marquée par la succession de nombreuses civilisations sur ses terres, Istanbul comporte de nombreux monuments à visiter et une diversité impressionnante de cultures à contempler. Le règne de l’Empire Ottoman sur cette ville, qui fut la capitale du monde musulman pendant près de cinq siècles, constitue sans aucun doute le principal apport à l’aspect culturel et aux monuments d’Istanbul. Par exemple, il faut noter qu’il y a environ 2800 mosquées à Istanbul de nos jours. Deux des monuments incontournables d’Istanbul à visiter sont la Mosquée Bleue et Sainte-Sophie.

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Les traditions à Istanbul

La ville d’Istanbul fut le centre culturel de l’Empire ottoman durant des siècles et continue à l’être dans la Turquie actuelle. La place des traditions n’a donc jamais cessé de constituer un élément majeur dans la vie quotidienne d’Istanbul. Parmi ces traditions, nous pouvons citer le rituel de la cérémonie des derviches tourneurs, la musique traditionnelle turque, ou encore les fêtes folkloriques. Dans cette catégorie, nous expliquons plus en détail l’ensemble des composantes des traditions marquantes à Istanbul. Par exemple, les principaux instruments de musique traditionnels turcs sont individuellement mis en valeur.

Les saveurs d’Istanbul : la gastronomie

La gastronomie turque est réputée pour être l’une des plus riches et raffinés du monde. Par ses entrées, regroupées dans le célèbre meze, ses plats et ses desserts, la cuisine turque combine un ensemble de mets culinaires venant de multiples origines. Du baklava, pâtisserie turque phare, au köfte, plat chaud de viande par excellence, la gastronomie turque est expliquée avec délicatesse et est exposée en photos dans cette catégorie. En complément, pour un grand nombre de composantes de la cuisine turque, des recettes complètes et simples vous sont présentées.

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Voyager selon vos envies avec Istanbul City

Le site Istanbul City permet de faciliter la préparation de votre voyage à Istanbul, que cela soit le premier dans cette ville ou que vous commencez à être un habitué de la ville. Afin de correspondre au mieux avec la durée de votre séjour à Istanbul et vos préférences personnelles pour visiter Istanbul, nous pouvons vous fournir une prestation proposant plusieurs possibilités d’itinéraires détaillés sur mesure. Ces plans détaillés peuvent être thématiques, axés sur la culture ou les traditions par exemple, ou classiques, regroupant les monuments à visiter et les choses à faire à Istanbul selon la durée de votre séjour dans la ville.

Si vous souhaitez avoir des explications expertes lors de votre visite d’Istanbul, nous pouvons vous mettre en contact avec des guides touristiques francophones de qualité habitant à Istanbul.

En cas de demande d’explication sur tout ce qui touche à Istanbul et à la Turquie, nous sommes disponibles pour vous fournir des réponses et des conseils les plus complets possibles sur l’ensemble de ces sujets.

Vous l’aurez compris, Istanbul City sera votre guide pour visiter Istanbul

Basilique de San Francesco di Paola, Naples (crédit : Commons Wikimedia)

Tourisme architectural en Italie

L’Italie, en particulier pour ses richesses architecturales, fait partie des pays à compter le plus grand nombre de sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO (47). Depuis l’antiquité, générations après générations, nos voisins transalpins ont su donner vie à des édifices dont la réputation n’est plus à faire. Sans nul doute possible, les amoureux d’architecture et de belles pierres sauront y trouver leur bonheur. Entreprenons un petit tour des plus grands sites à visiter.

Tourisme en Italie : rendez-vous au Nord

Turin, Gênes, Milan, Vérone, Padoue ou encore Venise. Le nord de l’Italie concentre un nombre de villes dont le patrimoine architectural est tout simplement ahurissant. Venise figure parmi les sites à ne pas manquer bien sûr. La cité collectionne musées, monuments et places de renommée internationale. Citons notamment la fameuse basilique Saint Marc et le Palais des Doges.

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Plus à l’ouest, ne vous méfiez pas des apparences : Turin, réputée pour son patrimoine industriel offre un centre baroque de grande beauté. Milan n’est pas en reste non plus. Impressionnante, la galerie néoclassique Vittoro Emanuele II y côtoie la Cathédrale de Milan, issue de plusieurs styles dont le gothique et le néogothique.

Vue nocturne de Turin, depuis le Mont des Capucins
Vue nocturne de Turin, depuis le Mont des Capucins (crédit : Commons Wikimedia)

Tourisme en Italie : le centre

Descendons maintenant un peu, vers le centre du pays, région absolument incontournable. Pise, et sa célèbre tour inclinée de style roman, fait partie des monuments les plus célèbres de la planète. Et que dire de Florence, ville berceau de la renaissance italienne où Léonard de Vinci réalisa ses premières œuvres majeures ? Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette capitale mondiale de l’art réunit nombre de palais, églises et autres places notables.

Vue crépusculaire de Florence (crédit : Steve Hersey, Commons Wikimedia)
Vue crépusculaire de Florence (crédit : Steve Hersey, Commons Wikimedia)

Toujours en Toscane, Sienne offre aux visiteurs un style gothique très prononcé, à l’image du Palazzo Pubblico et de la Torre del Mangia. C’est bien connu, toutes les routes mènent à Rome. Impossible de parler du centre de l’Italie sans mentionner le berceau de la civilisation occidentale. Également classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la ville abonde en monuments somptueux parfois vieux de plus de 2000 ans. Sur la longue liste de ses édifices mythiques, Rome abrite notamment le Colisée, le Panthéon ou encore la place Saint Pierre. Enclavé dans la ville, le Vatican fait également partie des lieux à visiter en priorité.

Vues de Rome (crédit : Commons Wikimedia)
Vues de Rome (crédit : Commons Wikimedia)

Tourisme en Italie : cap vers le sud

Nous arrivons enfin au sud, qui ne manque pas non plus d’arguments. Naples, entre autres, témoigne encore aujourd’hui de l’influence grecque sur la région. Pour les amateurs de cette période, les vestiges de Pompéi sont aujourd’hui accessibles aux touristes. Autre site à ne pas manquer, Syracuse en Sicile. Avec une histoire couvrant les trois derniers millénaires, la cité garde aujourd’hui encore les marques de l’influence grecque, romaine et byzantine.

Vue  du médiéval Castel Nuovo (crédit : Commons Wikimedia)
Vue du médiéval Castel Nuovo (crédit : Commons Wikimedia)
PARIS - le bonheur

Cueillette de street-art au fil des itinérances européennes

Les graffiti sont des tatouages sur la peau des villes. Parfois grises et ternes sans eux, elles gagnent en couleurs, suscitent le sourire, l’admiration, la réflexion, traduisent aussi souvent les aspirations non seulement des individus qui les réalisent mais de la société dans son entier. Voici trois photos tirées de ma collection de graffiti et autres surprises des rues du monde. Il s’agit de trois villes européennes : Athènes, Paris et Naples.

Un escalator en trompe-l’œil, métro d’Athènes

Je me suis rendu avec ma compagne et quelques amis dans la capitale grecque à l’automne 2011. La gravissime situation économique, conséquence de la contre-révolution néolibérale planquée sous les mensonges sempiterneles des « réformes difficiles mais nécessaires » et de plans d’austérité à la pelle, m’avait porté à aller y voir de plus près avec quelques amis eux-mêmes très politisés. Faute d’une préparation correcte, ce plan initial avait été un relatif échec. La barrière de la langue et la dynamique de groupe n’ont pas aidé non plus à en savoir plus.

De ce voyage, reste surtout le souvenir des graffiti, particulièrement dans le quartier – anarchiste, nous a-t-on dit – Exarchia. La ville abondait en graffiti de toute sortes et de toute sensibilité, poétiques, cruels, révoltés et politiques… Le talent était partout. Cet escalator en trompe-l’œil dans le métro d’Athènes n’est qu’un exemple parmi des centaines, dont beaucoup tout aussi réussis, des graffiti vus là-bas.

ATH - escalator trompe l'oeil metro

« Ni Dieu ni maître ni croquettes », Paris

J’ai vécu plusieurs longues expériences à Paris (2002-2004, 2005-2008, 2009, 2010-2011). C’est une ville que je connais assez bien, même si je suis loin d’en avoir fait le tour. Je prévois d’ailleurs, lors de mon temporaire retour en France (septembre-octobre) de retourner en explorer les recoins secrets, ou les nombreux musées insolites et méconnus.

Parmi les choses nombreuses que j’aime à Paris, il y a la flânerie. J’ai eu la chance de pouvoir vivre à rebours de sa frénésie, d’échapper à l’absurdité des métros bondés à 8-9h et 17-18h, de pouvoir errer interminablement dans ses rues. Tiens, ça me fait penser à cette chanson de Marc Lavoine : « Je marche dans tes rues / Qui me marchent sur les pieds / Je bois dans tes cafés / Je traîne dans tes métros / Tes trottoirs m’aiment un peu trop », etc. Et quand on flâne à Paris, quand on flâne vraiment, quand on paresse, quand on marche lentement pour savourer la ville, quand surtout on lève la tête et qu’on ouvre grand les yeux, l’émerveillement est partout – et, les yeux désembués de la quotidienneté qui désapprend à voir quand on y vit de façon permanente, on comprend pourquoi les touristes du monde se ruent sur Paris si nombreux. L’immense diversité de son patrimoine architectural et historique, bénéficiant de restaurations et d’une conservation que peu de pays au monde peuvent offrir au leur, est source d’enchantements presque partout. Rues pavées, façades haussmaniennes, atlantes, arcades, statues, jardins, petites rues très anciennes méconnues, galeries, enseignes d’antan conservées telles quelles, etc.

Et parmi les innombrables attraits de Paris, le street art n’est pas le plus connu des touristes mais l’amateur trouve son compte tant la ville, qui a été et demeure peut-être, une capitale du graff et de l’art urbain. Si les mosaïques de Space Invader ou les femmes de Miss.Tic sont parmi les plus connus, c’est tout un bataillon d’artistes de l’éphémère qui font vivre les murs de Paris, y imprimant la marque de leur révolte, de leur désir, de leur fantaisie. Ce pochoir représente le versant cocasse du graff.

PARIS - ni dieu ni maître

Naples : seulement te voir… et mourir ?

« Vois Naples et puis meurs », dit une expression italienne : c’est que, en effet, la ville est magnifique et certains considèrent qu’il faut l’avoir vue avant de mourir. Pas magnifique comme Paris ou Amsterdam, non. Elle a ce charme déglingué, décati, agité des grandes villes méditerranéennes, ce côté un peu sale et mouvementé que j’aime, car cela respire la vie (je considère volontiers que les villes trop propres, trop froidement hygiénistes ont quelque chose de morbide). Naples, c’est un film. Assurément une des villes que j’ai le plus aimées, quoique la visite en fut relativement courte.

Comme Athènes, peut-être moins (mon souvenir est flou), Naples est une ville où abonde l’art de rue. J’ai retenu ici une photo non pour la virtuosité du graff – du reste, ce n’en est pas un – que pour la charme du message amoureux : « Te voir seulement sourire me remplit la vie ». Ce genre de messages privés et publics à la fois, m’enchante toujours.

NAPLES - solo vederti