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Au Guatemala, les Verapaces : cap sur la nature !

Destination touristique de plus en plus fréquentée depuis la fin des années 1990 et la signature de la paix (fin 1996), le Guatémala est réputé principalement pour ses trois sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco : la ville coloniale de la Antigua et les deux sites mayas de Tikal et de Quiriguá. Il est aussi un pays très apprécié pour sa nature profuse et la diversité de ses climats. Les deux départements des Verapaces (Hautes et Basses) abritent notamment les célèbres piscines naturelles de Semuc Champey, mais méritent d’être explorées plus avant tant la nature y est prodigue.

Les piscines naturelles bleu ciel de Semuc Champey

Ce n’est pas la plus commode des promenades pour s’y rendre depuis la ville de Cobán, puis depuis le village proche de Lanquín, mais le voyage vaut d’être fait : Semuc Champey est l’un des lieux les plus remarquables que l’on puisse voir lors d’un voyage au Guatémala. Qu’on y entre seulement pour s’y promener librement ou que l’on prenne un guide pour parcourir la grotte à l’entrée du parc naturel et faire quelques activités (flottage sur des chambres à air sur le fleuve Cahabón, balançoire/plongeon), une visite de Semuc Champey restera un souvenir durable dans la mémoire des touristes.

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Grottes de Lanquín et ses créatures de la nuit

L’immense majorité des visiteurs de passage à Lanquín s’y rend pour visiter Semuc Champey. Mais la visite des grottes de Lanquín est souvent proposée, et elle est intéressante. Au coucher du soleil, des milliers de chauve-souris s’élancent hors des grottes – formations qui abondent dans les Verapaces et furent dans certains cas, voire demeurent, des lieux sacrés des Mayas. Pas de panique : aussi surprenant que cela paraisse, elles ne touchent pas les visiteurs dans leurs vols singuliers et zigzaguants. À la lumière d’une bougie ou d’une lampe torche, la visite permet d’observer les formations rocheuses aux formes parfois surprenantes… et une singulière créature, entre araignée et scorpion, inoffensive… et dont le guide confesse ne savoir pas quel nom porte cette espèce fascinante.

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Laguna Lachuá (cenote)

Située dans une zone tropicale sauvage des environs de Cobán, la lagune Lachuá a donné son nom au parc national creé en 1976. En dépit de son nom (qui lui vient du maya kekchí li chu há, c’est-à-dire « odeur fétide », en raison de l’odeur sulfurique de l’eau), cette vaste lagune de forme ronde en façon de cenote est souvent qualifiée de « petit paradis » par ceux qui la visitent.

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Grottes du Roi Marcos

Situées non loin de Cobán, les grottes du Roi Marcos se trouvent dans un parc naturel où il est même possible de dormir dans des cabanes rustiques. Découvert seulement en 1998, elles abondent en formations naturelles étonnantes. Préférez y aller, dans la mesure du possible, lors de la saison sèche : les pluies peuvent rendre tout simplement inaccessibles les grottes.

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Le cenote et centre écotouristique Hun Nal Ye

Les cenotes (VDN) sont, a priori, des formations naturelles peu fréquentes hors de la péninsule du Yucatán, au Mexique. Cependant, il en existe quelques-uns hors du Mexique, notamment au Guatémala : la Laguna Lachuá est considérée comme tel et c’est aussi le cas de Hun Nal Ye (« Maison du dieu de la Lune »), ancien site sacré maya et désormais réserve naturelle privée convertie en lieu écotouristique. Outre les nombreuses activités de loisir proposées (canopy, cheval, plongée, kayak, pêche…), on peut y observer de nombreuses espèces vivantes, dont quelque 170 d’arbres, 200 d’oiseaux, 25 de mammifères, 20 types d’amphibiens et 23 reptiles, ainsi qu’un grand nombre d’insectes dont certaines espèces aussi rares qu’étranges.

NB : accès seulement sur réservation. Plus de détails sur le site du lieu http://www.parquehunnalye.com/

Le Biotope du Quetzal

Le quetzal est l’oiseau national du Guatémala, présent d’ailleurs sur son drapeau, symbole d’une liberté farouche (il est réputé ne pouvoir vivre en captivité) et d’autant plus comique pour un pays si soumis aux intérêts étasuniens… Mais là n’est pas le propos. Si le quetzal n’est pas un oiseau endémique au Guatémala (on en trouve diverses variétés dans toute l’Amérique centrale, jusqu’au Costa Rica), il y est cependant visible… et dans deux zones protégées, l’une dans l’ouest du Guatémala, l’autre dans le département de Baja Verapaz, dans son milieu naturel. Seul souci : pour avoir la chance de l’observer, il faut être présent durant la saison idoine.

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